Les jardins

Peu après l’acquisition de la Basse-Flourie, les propriétaires actuels retrouvent les plans d’origine. L’état d’abandon du parc et la violence de la tempête de 1987 rendent indispensables sa rénovation qui fut inspirée des plans et des relevés hydrographes de la marine, vers 1777.

Avec le paysagiste Alain Quiot, de l’école du paysage de Versailles, ils remettent en état le parc et redessinent le plan des jardins en terrasse, descendant vers la Rance.

Un travail qui durera 30 ans et qui perdure encore aujourd’hui.

« Posséder un jardin, c’est l’aventure de toute une vie », résumaient les propriétaires en 2019. 

Les délices d’un jardin à facettes

Le jardin de la la Basse-Flourie est classé aux Monuments Historiques.

Son plan en terrasses, descendant par paliers sur la Rance, a permis la création de paysages variés aux multiples inspirations.

En majesté devant la Malouinière, un jardin classique, avec ses allées régulières ornées de boule de buis et ses fenêtres végétales, mettent en scène la vue sur la Rance et le mouvement des marées.

Non loin, une pente douce de pins parasols souligne l’inspiration maritime du lieu.

Un « jardin d’essai », d’une structure géométrique à la Française, est dessiné par des buis et des charmilles.

Le jardin de la Basse-Flourie puise aussi son énergie dans la présence d’arbres remarquables.

A l’entrée, une allée de charmes séculaires invite à la flânerie.
Devant la Rance, deux magnifiques marronniers pluri-centenaires ponctuent l’horizon.

Un couple d’augustes chênes bordent enfin la Malouinière.

Ces espèces locales ont été renforcées par des sujets d’essences plus exotiques, témoins des expéditions des mers du sud des armateurs malouins : palmiers, tulipiers, liquidambars…